liste des descendants de Stephan

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UN PEU D’HISTOIRE

 

On trouve les premières traces d’un HIRTZ à HORBOURG, il habitait à l’actuel 6, rue de la 5ème Division Blindée (tout près de la CMDP).

Lors du creusement des fondations de cette maison, on y trouva un autel dédié au dieu Apollon. Il portait l’inscription suivante :

APOLLINI. GRAN

NOMOGOUNO

ARAM

Q. LICIN. TRIO

D.S.D.

Voilà la traduction : Quintus Licinius a offert par ses propres moyens cet autel à Apollon Grannus Mogounus (noms usuels du dieu soleil, donc synonymes d’Apollon).

Cet autel à été transféré à la bibliothèque municipale de Strasbourg en 1740, il a été détruit lors du siège de la ville en 1870.

A la fin du 19ème siècle cette maison appartenait à un juif, Isaac Meyer.

Au-dessus de la porte d’entrée était gravée l’année 1603 et les initiales S.H. (Stephan HIRTZ) illustrées d’armoiries représentant un cerf. Cette maison a malheureusement disparu lors des dernières guerres mondiales.

 Le registre paroissial de Horbourg contient de précieuses notes concernant la destruction de l’ancienne église. On note ce passage :

« en 1593, l’église de Horbourg, située à côté de la maison de Stephan HIRTZ, le prévôt, et derrière le jardin paroissial, fut détruite sur ordre du comte Frédéric 1er de Wurtemberg, notre bienveillant seigneur et maître, le lundi de Pâques, juste après le sermon. »

Nous notons que ce Stephan HIRTZ était schultheiss, c’est-à-dire prévôt de Horbourg à la fin du 16ème siècle. C’était l’officier seigneurial chargé de la justice.

La seigneurie de Horbourg-Riquewihr appartenait aux comtes de Wurtemberg.

 Durant la guerre de Trente Ans, les habitants du village furent chassés. Certains citoyens colmariens tentèrent de faire main basse sur les biens abandonnés. Ainsi en 1647, certaines personnes tentèrent de séparer une parcelle de vignes de la ferme de Kugel. Le successeur de Kugel dut également se défendre contre de tels agissements en 1665 : « Mathis Sitter et Stephan Hirtz de Horbourg, ainsi que Mathis Bilger d’Andolsheim dont les tenures appartiennent depuis longtemps déjà à leurs fermes situées sur le ban de Horbourg ont été chassés lors de la dernière guerre allemande, sans intention de renoncer à leurs droits.

 Après son mariage en 1648, Georges de Wurtemberg vint s’installer au château de Horbourg. Après le traité de paix de Westphalie qui reconnaissait les trois religions catholique, luthérienne et calviniste, les seigneurs de Wurtemberg-Montbéliard virent confirmer leurs possessions en Alsace. Ainsi fut supprimée la cause des misères qui s’étaient abattues pendant trente années de guerre sur l’empire germanique et particulièrement sur l’Alsace.

 En 1652, un corps d’armée lorrain traversa l’Alsace, s’empara de Riquewihr et força Georges et son épouse à quitter Horbourg pour Montbéliard. Mais il revint quelques années plus tard.

 Il devenait comte de Horbourg en 1662 à la mort de son frère Léopold-Frédéric. Sa préoccupation majeure était de remettre de l’ordre dans l’administration et dans les finances désorganisées. Afin de repeupler les villages, il exempta de toutes redevances les étrangers désireux de s’y installer. Il leur donna à des conditions avantageuses les fermes abandonnées ainsi que les terres s’y rattachant.

 Il publia une ordonnance dans laquelle on peut lire :

 « par suite de la longue guerre, les champs et les prés sont restés en friche et sont envahis de buissons et de taillis. Malgré une longue période paix, il n’y a eu aucune amélioration ».

 Les traces laissées par la guerre étaient sur le point d’être effacées lorsqu’une nouvelle menace pointa à l’horizon. Louis XIV venait de déclarer la guerre à la Hollande. Georges se déclara neutre et requit la protection du comte de Bournonville, général en chef des armées alliées qui avait pris ses quartiers d’hiver dans la Haute-Alsace.

 Mais fin décembre 1674, Turenne pénètre en Alsace et chasse les Impériaux au-delà du Rhin. L’Alsace est alors bel et bien française.

 Le château de Horbourg fut démoli en 1675. La seigneurie fut confisquée par le roi de France de 1689 à 1706, mais rendue aux Wurtemberg après de longues discussions. Ceux-ci la gardèrent jusqu’à la Révolution française en 1796.

 Malgré tout les ravages, nos ancêtres étaient encore là.

Ils ne tardèrent pas à s’installer à WIHR-EN-PLAINE qui appartenait à l’époque aux seigneurs de Ribeaupierre.

Nos ancêtres étaient principalement « cultivateurs » (Ackermann dans les actes).


Celui dont nous avons le plus de renseignements aujourd’hui, s’appelait Johannes (Jean) marié avec Anne Fohrer en 1736. Ils eurent 12 enfants.

Mais seuls trois d’entres eux laissèrent une descendance mâles :

Georges, marié en première noce à Anne Fuchs, ils eurent 6 enfants, et en seconde noce à Catherine Hanhart.

Jacques, maire de Wihr en 1793, marié à Catherine Schreck, ils eurent 7 enfants

Laurent, marié en première noce à Catherine Pfau, ils eurent 4 enfants dont deux se marièrent avec leurs cousins, et en seconde noce à Anne Pfau dont descend notre ancêtre commun Jacques Hirtz, seul enfant du couple et premier du nom à habiter Kunheim.

Son demi-frère Laurent ayant certainement hérité des terres de ses ancêtres,  Jacques décida de quitter le village. Il épousa Catherine Reess en 1829 à Kunheim où le couple s’installa. Sa mère Anne Pfau l’accompagna ainsi que l’atteste le recensement de 1836. Son père Laurent étant décédé en 1816.


Seuls trois laissèrent une descendance à WIHR :

Jacques marié à Madeleine Sutter, ils eurent 3 enfants dont un se maria de nouveau avec une cousine.

Ces mariages consanguins allaient provoquer l’extinction de la branche de Wihr.

Georges marié à Marie Hirtz en première noce et eurent 3 enfants.

Marié en seconde noce à Marie Durr, ils eurent 6 enfants.

De ces neufs enfants, seul Jacques resta à Wihr et se maria avec Barbe Busser, il décéda en 1871 sans laisser de descendance.

Laurent marié à Salomé Hirtz, ils eurent 7 enfants.

De leur descendance seul restait leur petit-fils Laurent qui mourut à l’hôpital militaire du Dey à Alger, le 18 novembre 1863. Il était chasseur 2ème classe au 1er régiment des chasseurs d’Afrique, numéro matricule 7360.


 Il ne restait donc que Mathias fils de Jacques et Madeleine Sutter.

Mais celui-ci partit à Marckolsheim en compagnie de son épouse, Marie Hubert et de sa mère. Il travailla comme fermier à la « Hueb », il se noya dans le canal du Rhône au Rhin en 1856.  Sa femme retourna à Wihr en compagnie de ses enfants, dont Mathias qui se maria avec Catherine Schmidt et Georges qui épousa Catherine Rittner. Ce dernier mourrait à l’âge de 27 ans en laissant deux fils. Catherine se remaria, mais à ce jour je n’ai pas retrouvé la trace de ses fils.

Sa sœur Madeleine, épouse de Mathias Boergler y est morte le 24 octobre 1912. Depuis cette date, plus aucun Hirtz n’habita à Wihr.

 

 

Les descendants de Jacques et Catherine Reess 

Ils eurent 4 enfants :

Jacques, célibataire, mort à 35 ans

Laurent, arrière-grand-père de René, marié à Salomé Huser d’Algolsheim

Mathias, mort en bas âge

Catherine, mariée à Frédéric Spindler de Horbourg

 Mais Catherine Rees décéda à l’âge de 29 ans, et Jacques se remaria avec Anne Fischer de Durrenentzen.

Ils eurent 2 enfants :

Mathias, marié à Salomé Stratz qui ont eu 2 enfants

Georges, marié à Catherine Beyer qui ont eu une fille Catherine.

 Laurent et Salomé Huser eurent 3 enfants :

Salomé et Laurent mort en bas âge

Laurent, marié à Madeleine Stratz

 Ceux-ci eurent 6 enfants :

Georges, marié à Madeleine Steib qui eurent 5 enfants

Madeleine, marié à Georges Hunsinger  (grands-parents de Roland Hunsinger, patron de l’hypermarché Leclerc)

Marie et Albert, morts en bas âge

Jacques, marié à Frieda Fuchs qui eurent 3 fils

Salomé, mariée à Eric Baldensperger

 Mathias et Salomé Stratz déménagèrent à Muntzenheim car leur fils Mathias s’y était installé après son mariage avec Sophie Edenwald.

Ceux-ci eurent 7 enfants. Pendant la 1ère guerre mondiale, ils allèrent s’installer à Colmar. De cette union il reste deux descendants mâles qui habitent à Colmar : leur petit-fils Jean-Pierre et son enfant Pascal.

Deux filles de Mathias sont également encore en vie, il s’agit de Lucie, veuve de Léon Mann. Elle habite à Horbourg. Et Jeanne épouse de Joseph Munier qui habitent à Munster

Quant au premier, il n’eu pas d’enfants et décéda à Wihr le 12 mars 1905.